Salaire

August 2, 2022

Temps de lecture

5

minutes

5 idées reçues sur le salaire à la demande

Le salaire à la demande casse les codes.

Le salaire à la demande casse les codes. Depuis cinquante ans, la règle a souvent été la même partout en France : l’employé travaille puis reçoit sa paie à la fin du mois écoulé, ou au début du mois suivant.

C'est “comme ça”. Et vous savez ce qui est indispensable de faire avec le “on a toujours fait comme ça” ? Se remettre en question.

Déconstruisons ensemble les mythes qui perdurent sur le salaire à la demande afin d’accompagner l’évolution des usages. La paie évolue lentement, mais sûrement.

Alors, quelles sont les fausses croyances les plus répandues et comment peut-on y répondre simplement ?

  • “Je crains une utilisation non maîtrisée du service par mes salariés…”
  • “Je ne vois pas le besoin, avec à peine 5% de demandes d'acomptes à traiter par mois…”
  • “Cela ne fait que repousser un problème de trésorerie à plus tard !”
  • “Je n’ai pas la trésorerie pour traiter ces demandes”  
  • “Les collaborateurs veulent être payés plus, pas plus souvent”

1. “Je crains une utilisation non maîtrisée du service par mes salariés…”

Une planification de budget plus facile avec des cycles courts

De manière générale, on remarque que les cycles ont tendance à se raccourcir, pour des raisons évidentes de visibilité et de planification. C’est le cas par exemple des impôts désormais prélevés à la source et non plus annuellement.
Chez Spayr, on a tendance à penser qu’il est plus simple de gérer un budget sur une semaine que sur un mois. Et en tout cas on veut au moins laisser l’option à ceux qui le souhaitent de pouvoir bénéficier de plus de contrôle sur la temporalité de leur versement.

Une meilleure alternative que le découvert bancaire

L’usage du découvert bancaire dans l’attente de sa rémunération mensuelle est conséquent avec ~50% des Français qui ont été au moins une fois dans le rouge l’année passée. Mais le découvert autorisé fonctionne comme un crédit. Lorsque le solde devient négatif, la banque perçoit ainsi des intérêts débiteurs, ou agios (entre 7% et 19% d’intérêt en fonction des banques, pour un total estimé à €7Mds par an).
Pas idéal non quand on a une alternative gratuite avec Spayr ?

Un paramétrage des règles en fonction de votre politique interne

Spayr est un outil au service de votre politique salariale. Ainsi, notre outil est intégralement paramétrable au niveau des seuils et des règles de retrait : lors de l’implémentation, vous définissez les plafonds maximums de retraits (nous recommandons 40% du salaire net gagné) ainsi que la fréquence autorisée. Chez Spayr, la moyenne des demandes est inférieure à 300€, tous secteurs confondus ! Signe de l’utilisation responsable du service.

Face à la rigidité du modèle de rémunération mensuel, il ne peut qu’être bénéfique d’offrir différentes alternatives. Le salaire à la demande vient rebattre les cartes et donne davantage de contrôle aux collaborateurs. La confiance mutuelle, l'accompagnement financier et la responsabilisation : voilà pour nous les piliers de la paie à la demande.

2. “Je ne vois pas le besoin, avec à peine 5% de demandes d’acomptes à traiter par mois…”

Oui, le processus de demande d’acompte sur salaire est aujourd’hui sous-utilisé. Mais attention aux conclusions hâtives, ça ne signifie pas que le besoin n’est pas là. Explications :

Dans sa forme actuelle, le dispositif est lourd à la fois pour les salariés et les entreprises :
- Pour les salariés, on remarque deux freins principaux à l’usage de l’acompte dans sa forme actuelle : la gêne d’effectuer la demande et la longueur du processus (avec un virement réceptionné sous 5 jours en moyenne et ne répond pas du tout au besoin d’urgence du salarié).
- Pour les entreprises, on note deux contraintes : d’une part c’est extrêmement chronophage pour un responsable de paie qui y passe en moyenne 30 minutes (entre la vérification manuelle, les échanges avec le salarié, la demande de virement). Ensuite, cela vient amputer la trésorerie de l’entreprise, sur des montants qui sont irréguliers et par définition peu prévisibles.


Mais le besoin est réel. On l’a vu, environ 50% des Français sont en négatif au moins une fois dans l’année, pour un montant moyen de 230€.
Après trois mois d’implémentation, l’utilisation moyenne de Spayr est de 50% chez nos clients, preuve s’il en est du besoin de flexibilité sur la rémunération.

La simplicité d’accès à l’application, la discrétion de la demande en deux clics, et la réception des sommes en instantané en font un avantage salarié réellement utilisé. 

3. “Cela ne fait que repousser un problème à plus tard !”

C’est une objection tout à fait légitime, et qui introduit un enjeu plus global : la gestion de budget.
Une mauvaise gestion de ses finances personnelles, un niveau de vie supérieur à ses revenus, divers soucis d’endettement… cela ne se règle pas par magie. Même le salaire sur demande n’a pas ce pouvoir.

De là à dire que cela ne contribue qu’à repousser le problème, ce serait abusif. Justement, l’un des grands intérêts de pouvoir toucher une partie de son salaire sur demande est de mieux synchroniser ses charges avec sa rémunération. Evitant ainsi le découvert bancaire, les agios et le cercle vicieux du surendettement.

Non seulement on gagne du temps oui, mais c’est aussi et surtout une réelle solution à un vrai problème. 

Conscient du problème structurel pour certains, Spayr met également à disposition un certain nombre d’outils afin de mieux maîtriser son budget : astuces et bons plans, renégociations d’abonnements récurrents et de charges, accès à des coachs financiers indépendants … notre offre se veut complète pour un accompagnement sur le long-terme.

Ce qui est certain, c’est qu’il s’agit d’un grand pas en avant vers une meilleure résilience financière pour vos employés.


4. “Je n’ai pas la trésorerie pour traiter ces demandes”  

Encore une fois, nous allons mettre en avant notre expérience accumulée ces derniers mois sur cette question.
En considérant le taux d’utilisation x le montant moyen demandé, c’est environ 5-10% d’une paie mensuelle qu’il convient de provisionner pour déployer le service. Rien d’insurmontable pour la plupart de nos interlocuteurs.

Si toutefois cela présentait une contrainte trop forte, pour des activités saisonnières par exemple, Spayr peut également avancer la trésorerie au cours du mois et gérer l’intégralité des demandes en interne. A vous de nous rembourser en fin de mois, au moment de la clôture de la paie !

Quoi qu’il en soit, mettre en place le salaire sur demande nécessite un peu d’organisation en amont et un système de paie repensé pour éviter tout problème de trésorerie. L’idée n’est pas de faire profiter vos collaborateurs au détriment de votre service comptable ! 

Le principe, c’est que tout le monde y gagne.

5. “Les collaborateurs veulent être payés plus, pas plus souvent”

Nous vous en parlions sur le blog : payer suffisamment vos collaborateurs ne suffit pas !

Justement, la question de la paie et de la politique de rémunération dans son ensemble ne se limite pas au montant brut du salaire.
Proposer le salaire à la demande revient à payer différemment, vers plus de personnalisation, et cela répond encore mieux aux besoins financiers de vos collaborateurs, en prenant en compte les aléas de chacun. Alors bien évidemment, payer de façon plus flexible ne remplace par un salaire décent. Tout collaborateur mérite d’être payé à sa juste valeur.

Le bien-être financier au travail s’impose progressivement comme un élément majeur de la QVT. Proposer une politique de rémunération attrayante, bien pensée et avec en prime un salaire avantageux, c’est le jackpot en termes de recrutement et de fidélisation des salariés. 

De nombreux autres mythes arrivent régulièrement à nos oreilles : “On risque de verser un trop-perçu”, “Dépendre d’un outil de plus complique la gestion de la paie”, “les collaborateurs ne demandent pas vraiment le salaire à la demande”, etc. Vous l’avez bien compris : nous y aurons toujours une bonne réponse !

À lire aussi : Futur of Work : Demain, à quoi ressemblera la paie ?


Sources : Panoramabanques 2021, Mercer, Statista, Les Echos

Et pour ne rien rater de nos actualités, vous pouvez vous abonnez à notre newsletter en suivant ce lien : https://www.spayr.eu/newsletter