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Automatiser la gestion des IJSS : par où commencer sans tout casser ?

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Automatiser la gestion des IJSS : par où commencer sans tout casser ?

Les IJSS “à la main” ne tiennent plus la route

Arrêts qui se multiplient, règles complexes, échanges avec plusieurs organismes (CPAM, prévoyance, mutuelle)… Gérer les IJSS au fichier Excel ou en notes personnelles devient vite ingérable.
Côté paie, cela se traduit par du temps perdu, des aller-retour pour comprendre les écarts et des régularisations sur plusieurs mois.
Côté entreprise, ce sont aussi des montants qui passent à côté, une trésorerie moins lisible et des équipes paie sous pression permanente.
Autrement dit : tant que les IJSS reposent sur de la saisie manuelle et des suivis éclatés, le risque d’erreur reste structurel.

Cartographier l’existant avant de toucher aux outils

Avant de parler logiciel ou automatisation, il faut comprendre comment ça fonctionne aujourd’hui.
Qui fait quoi, concrètement, quand un arrêt tombe ?

  • Qui reçoit l’arrêt et saisit l’absence ?
  • Qui déclenche la DSN événementielle ?
  • Qui suit les retours CPAM et prévoyance ?
  • Qui rapproche les montants reçus avec la paie et la compta ?

Cela permet d’identifier les vrais points de friction : doublons, zones de flou, dépendance à une seule personne, tâches faites hors outil, etc.
Automatiser sans cette cartographie, c’est juste accélérer un process bancal.

Définir ce qui doit être automatisé… et ce qui doit rester sous contrôle humain

Automatiser ne veut pas dire tout laisser à la machine. L’idée est de cibler les étapes répétitives, à faible valeur ajoutée, tout en conservant un contrôle humain sur les cas particuliers.
Quelques bons candidats à l’automatisation :

  • le déclenchement de la DSN événementielle dès l’enregistrement de l’arrêt ;
  • la récupération et le suivi des retours d’indemnisation (CPAM, prévoyance) dans un même endroit ;
  • le rapprochement automatique entre montants d’IJSS reçus et paie (avec alertes en cas d’écart) ;
  • les relances automatiques sur les dossiers en attente au-delà d’un certain délai ;
  • la mise à jour d’un tableau de bord (volumes, montants, délais moyens).

S’appuyer sur les bons outils plutôt que tout reconstruire

Automatiser ne veut pas forcément dire changer tout le système de paie. Souvent, il s’agit plutôt de mieux exploiter ce qui existe déjà et d’ajouter les bonnes briques.
Quelques questions à se poser :

  • Votre logiciel de paie gère-t-il correctement les DSN événements ? Y a-t-il des fonctionnalités IJSS que vous n’utilisez pas ?
  • Pouvez-vous centraliser les retours CPAM au même endroit que les arrêts, au lieu d’avoir des mails et des PDF partout ?
  • Avez-vous une solution (ou un module) qui permet de suivre les dossiers IJSS comme on suit des tickets : statut, date de dépôt, date de relance, montants reçus ?

L’objectif est  d’avoir un outil avec le moins de ressaisies possible.

Démarrer petit : un périmètre test avant le grand déploiement

Pour éviter de “tout casser”, mieux vaut avancer par étapes.
Un bon scénario de départ :

  1. Choisir un périmètre pilote (un établissement, une BU, un type de population).
  2. Standardiser le workflow IJSS sur ce périmètre : règles, rôles, délais.
  3. Activer ou connecter les briques d’automatisation nécessaires.

Une fois les ajustements faits, on peut étendre  à d’autres périmètres.
Cette approche évite le “big bang” anxiogène et permet de sécuriser les pratiques au fur et à mesure.

Encadrer l’automatisation par des contrôles simples et réguliers

Même avec une chaîne automatisée, la confiance ne doit pas remplacer le contrôle.
Quelques réflexes à instaurer :

  • vérifier un échantillon de dossiers chaque mois ;
  • suivre les montants d’IJSS non encore reçus et les dossiers en anomalie ;
  • documenter systématiquement les cas particuliers pour enrichir peu à peu les règles de traitement.

Ces contrôles permettent de garder la main, de détecter les dérives et de nourrir l’amélioration continue du process.

Automatiser les IJSS, c’est d’abord structurer, ensuite accélérer

Automatiser la gestion des IJSS ne consiste pas à appuyer sur un bouton magique.
C’est d’abord :

  • clarifier le rôle de chacun ;
  • rendre visibles les étapes clés ;
  • définir ce qui doit être fiabilisé avant de passer en “mode automatique”.

Ce n’est qu’ensuite qu’on peut vraiment accélérer : moins de ressaisies, moins d’oublis, moins d’écarts entre ce que l’entreprise verse et ce qu’elle récupère.
En avançant par étapes, avec un périmètre pilote, des contrôles simples et les bons outils, on peut transformer un irritant chronophage en processus maîtrisé – sans casser ce qui fonctionne déjà.

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