Expertise Financière

La facture salée des mini-crédits

une personne avec sa carte de crédit et son ordinateur
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Début Mai, l’association UFC-Que-Choisir déposait plainte contre trois acteurs majeurs des solutions de mini-crédits (Bling, Cashper, Floa) pour pratiques commerciales trompeuses.

Que se cache derrière ces offres, alléchantes au premier abord ? Quels reproches sont formulés à l’encontre de ces solutions ? Spayr vous décrypte.

Alors que le contexte économique est difficile, les solutions de mini-crédits court terme voient leur popularité exploser. Ces solutions existent sous deux modèles : 

1/ les micro-crédits classiques allant jusqu’à 1000€
2/ les solutions « Buy now, Pay later » (BNPL) permettant de payer ses achats en plusieurs fois

Si le recours à ces solutions est très souvent fondé par un imprévu financier ou un besoin urgent, les risques pour la santé financière sont nombreux pour ceux qui les utilisent trop légèrement. L’UFC dénonce trois dangers principaux :

1. Un manque de sensibilisation sur la nature du crédit

Le consommateur est d’abord peu poussé à comprendre les conséquences de son emprunt. La facilité avec laquelle ces crédits sont octroyés donne l’impression de conclure des transactions à bas prix. Mais l’engagement de remboursement qui en découle pour le consommateur s’étale souvent sur plusieurs semaines ! L’UFC dénonce ici un parcours utilisateur qui n’alerterait pas suffisamment sur les implications d’un crédit.

2. Des taux d’intérêts exorbitants

Par définition court-termistes, ces mini-prêts affichent des taux d’intérêts annualisés bien au-delà des limites réglementaires. Habilement, l’offre standard propose un crédit à titre gratuit, mais versé au demandeur sous un délai important (3-5j pour Bling, 14j pour Cashper). Mais si vous souhaitez un virement instantané, il vous faut débourser une commission fixe démesurée. En considérant ces commissions, cachées selon l’UFC, les taux annualisés dépassent 100% dans la plupart des cas (cf le tableau ci-dessous). Pas forcément le meilleur service à rendre à des utilisateurs en manque de liquidités.

Tableau des offres avec les intérêts

3. Une évaluation des profils pas suffisamment poussée

Enfin, selon L’UFC-Que choisir, les conditions financières des demandeurs de crédit ne seraient pas assez évaluées. Et certains utilisateurs en situation difficile ne seraient pas détectés par les algorithmes de scoring internes. En effet, les fichiers de la banque de France ne sont pas pris en compte dans l’octroi du crédit. Ceux dans l’incapacité de rembourser dans le temps imparti, devront supporter des pénalités de retard significatives, alimentant d’autant plus leur niveau d’endettement.

 

À lire aussi : 4 solutions pour limiter ses frais de découvert ?

Chez Spayr, nous pensons également que la flexibilité financière est fondamentale. Pour parer à un imprévu. Ou bénéficier d’une promotion sur un billet de train. Ou simplement faire un cadeau pour Noël.

Mais pas à un tel coût. Et encore moins en s’engageant à crédit. Ça tombe bien, le code du travail vous autorise à demander une partie de votre salaire déjà gagné sans attendre la fin du mois. 

Une fois par mois, Spayr vous permet d’activer ce droit et de bénéficier d’un salaire pour lequel vous avez déjà travaillé. Le versement du salaire à la demande est instantané. Et surtout totalement gratuit. 

En tant qu’entreprise à mission, nous sommes par ailleurs engagés à améliorer la résilience financière de nos utilisateurs. Nous mettons à disposition un coaching humain d’accompagnement financier ainsi qu’un catalogue de conseils financiers. 

Les dépenses sont alors plus contrôlées, les actions transparentes et les couts diminués. 

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