Expertise Financière

La prévoyance : un pilier souvent sous-estimé dans la gestion des arrêts maladie

La prévoyance est indispensable pour sécuriser le maintien de salaire pendant les arrêts maladie. Pourtant, son pilotage reste l’un des sujets les plus complexes pour les équipes RH et paie. Découvrez pourquoi ce dispositif est souvent mal maîtrisé et comment Spayr aide les entreprises à reprendre le contrôle.
Partagez l'article :

Sommaire

Prêt à redonner du pouvoir à vos salariés ?

Découvrez notre solution maintenant
Demander une démo

La prévoyance : un pilier souvent sous-estimé dans la gestion des arrêts maladie

Un dispositif indispensable… mais trop peu maîtrisé

En entreprise, la prévoyance joue un rôle central : elle complète les indemnités journalières de la Sécurité sociale (IJSS) pour garantir un maintien de salaire en cas d’arrêt maladie, d’invalidité ou de décès. Pourtant, malgré son importance, la prévoyance reste l’un des volets RH les moins bien compris et les plus difficiles à piloter.

Entre les carences, les délais de traitement, les franchises contractuelles, les rappels en paie et le suivi des remboursements, les équipes RH doivent coordonner de multiples flux financiers, souvent dans l’urgence et avec des outils qui n’ont pas été pensés pour ça.

Chez Spayr, nous constatons quotidiennement que la prévoyance est un sujet stratégique… mais largement sous-estimé.

Pourquoi la couverture légale ne suffit pas

Le socle légal (IJSS + maintien employeur) ne suffit que rarement à couvrir intégralement un arrêt.

Les principales limites sont bien connues :
• les IJSS sont plafonnées et ne couvrent qu’une partie du salaire
• de nombreuses conventions prévoient un maintien élevé, ce qui place l’avance financière sur l’employeur
• les délais de carence allongent l’exposition financière
• les remboursements prévoyance arrivent tardivement
• les interlocuteurs se multiplient : CPAM, assureur, courtier, paie, RH

Même avec un bon contrat, la coordination reste fragile. La moindre erreur ou un simple retard de transmission peut créer un décalage important entre ce que paie l’entreprise et ce qu’elle récupère.

Une articulation prévoyance / IJSS souvent défaillante

La principale difficulté ne vient pas du contrat lui-même, mais du manque de synchronisation entre les flux. Dans les entreprises que nous accompagnons, nous observons régulièrement :
• des dossiers prévoyance incomplets ou envoyés tardivement
• des compléments non réclamés faute de suivi
• des IJSS non identifiées ou non rapprochées
• des écarts entre la paie, les remboursements et les périodes réellement couvertes

Ces erreurs génèrent des pertes financières directes, du temps perdu en corrections paie et parfois de l’incompréhension côté salariés, surtout lorsque le maintien évolue sans explication claire.

Pourquoi les entreprises doivent reprendre la main

Une prévoyance bien pilotée sécurise la paie, la trésorerie et l’équilibre social. À l’inverse, une prévoyance mal suivie devient une source de pertes invisibles, de tensions internes et d’incompréhension côté salariés. Dans de nombreuses entreprises, ces écarts ne sont pas dus à un mauvais contrat, mais simplement à un manque de synchronisation entre la paie, les IJSS et l’assureur.

Avec l’augmentation de l’absentéisme et des arrêts longs, une gestion approximative n’est plus tenable. Les équipes RH se retrouvent à gérer plusieurs interlocuteurs, des délais différents, des justificatifs à relancer, et des remboursements difficiles à anticiper. Les volumes et les montants en jeu ont trop augmenté pour continuer à fonctionner de manière artisanale : chaque retard, chaque oubli et chaque dossier incomplet se transforme en perte sèche ou en correction paie à répétition.

Reprendre la main, c’est avant tout réduire l’exposition financière, restaurer la lisibilité du processus et garantir que les salariés perçoivent ce qui leur est dû, au bon moment. C’est aussi, pour les RH et les DAF, un moyen de réduire la charge mentale liée aux arrêts, d’améliorer la visibilité budgétaire et de sécuriser la relation avec les collaborateurs.

Ce que nous observons chez Spayr : un besoin de simplification et de visibilité

Dans nos échanges avec les RH, les DAF et les responsables paie, un constat revient systématiquement : la prévoyance est un point noir de la gestion des arrêts. C’est précisément sur cette zone de friction que Spayr apporte de la valeur.

Nous permettons notamment :
• d’identifier automatiquement les IJSS attendues, en retard ou manquantes
• de déclencher correctement la prévoyance
• de rapprocher automatiquement les flux sans fichiers Excel
• d’offrir une vision consolidée de qui a été indemnisé, quand et combien

L’objectif est simple : redonner du contrôle, fiabiliser les flux et sécuriser la trésorerie. Une meilleure transparence améliore aussi l’expérience collaborateur : un salarié correctement indemnisé et informé est un salarié serein.

Conclusion : moderniser la prévoyance pour renforcer la liberté financière des salariés

La prévoyance n’est pas un dispositif secondaire. Elle est un pilier essentiel de l’équité salariale, du maintien de salaire et du bien-être financier.

Pour protéger leurs collaborateurs et maîtriser leurs coûts, les entreprises doivent rendre ce processus lisible, automatisé et fiable.

Chez Spayr, nous défendons la conviction que la liberté financière des salariés passe aussi par une gestion moderne et rigoureuse de l’arrêt maladie, des IJSS et de la prévoyance.

Prêt à redonner du pouvoir à vos salariés ?

Découvrez notre solution maintenant
Demander une démo